Un État où même le rêve est interdit .

Dans un pays où il n'existe aucun moyen pour permettre au citoyen de réclamer ses droits nationaux ; où le citoyen n'est autre qu'un sujet , il faut surtout pas s'étonner de la condition humaine qui est le lot de tout un peuple longtemps gardé dans l'ignorance . Le Maroc où tout le faste porte à croire en un État de droit ; n'est en fait qu'un État répressif , une dictature déguisée , une monarchie constitutionnelle où la constitution n'est autre qu octroyée comme c'est le cas pour " l'indépendance " . Le fond sur lequel se joue cette mascarade politique ne laisse aucun espoir ppur l'avènement d'un ordre nouveau .l'idéologie politique fondée sur un Islam traditionnel crée un obstacle pour l'éveil d'une conscience politique seule en mesure de permettre une mutation des mentalités et par recochet une mutation socio-economique et politique à la hauteur des espérances . Mais comme l'organisation socio économique du pays en raison de la culture de base qui la fonde crée une homogénéité de classes qui empêche toute distinction que ce soit dans le temps ou dans l'espace afin de mesurer l'écart des revenus les CSP la richesse ; qui sont tous ramenés à une volonté divine non à une organisation économique à la faveur des classes privilégiées ; quand ce n'est pas le monopole total d'un holding comme celui royale dans ce pays des mollahs . Ce qui par conséquent empêche l'avènement d'une conscience de classe et ouvre la voie à des revendications des affrontements d'intérêts pour une nouvelle dynamique de classe unr nouvelle dynamique sociale . Le statut quo qui caractérise la société marocaine est consequent de sa croyance aveugle en une volonté divine en un fatalisme qui empêche toute volonté d'agir de se concretiser dans les faits . Du haut au bas de l'échelle sociale c'est le même refrain " hadchi li bgha Llah " si non "ma 3andna man diro " ... Du régime politique à tout ce qui concerne la vie en société , c'est la même croyance qui prédomine , le même fatalisme qui empêche toute volonté de renouveau de voir le jour . Bien à vous Farid EL Boukfaoui